Ma mère m’a dit bien souvent, petite, que j’étais différente des autres enfants ; en grandissant, j’ai cultivé cette différence. Au passage de l’an 2001, j’ai failli mourir pour, finalement, renaître, et j’emploie le bon terme, avec la sensation que ma vie prenait un sens différent. Je pense que mon âme première a quitté l’enveloppe que j’étais alors et qu’une nouvelle âme a pris possession de cette même enveloppe. C’est à cette époque que je me suis intéressée à la spiritualité et plus spécifiquement à la philosophie bouddhiste, je l’ai étudiée et m’en suis inspirée. J’ai beaucoup d’admiration pour le Dalaï-Lama et d’autres auteurs connus abordant des sujets similaires. Ces lectures m’ont beaucoup apporté, m’ont permis de mieux me connaître, de mieux évoluer. Grâce à cet état d’esprit particulier, j’ai fait de belles rencontres, j’ai eu des relations très valorisantes qui m’ont élevé l’âme et m’ont démontré que nous étions tous interconnectés, et tous à même d’en avoir conscience.